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« L’Invention de Vivian Maier »

  • Abigail Solomon Godeau
  • 23 sept. 2017
  • 1 min de lecture

Vivian Maier, Auto-portrait, sans date © Vivian Maier / Maloof Collection. Courtesy Howard Greenberg Gallery, New York



Vivian Maier fut d’abord découverte, comme l’indique le titre de l’un des deux documentaires qui lui ont été consacrés (Finding Vivian Maier) ; mais aujourd’hui, on peut dire à juste titre que sa vie nécessite d’être inventée de façon posthume. Dans une large mesure, cette invention se justifie par l’ampleur de sa production, et l’arrivée de celle-ci sur le marché de la photographie. Mais il ne s’agit là que de l’un des nombreux problèmes posés à la fois par la vie de l’artiste et par son œuvre. C’est son emploi de nurse – un métier largement réservé aux femmes – qui a fourni ample inspiration à ses photographies. Un métier qui, par ailleurs, pourrait rapidement devenir une étiquette. Dans le second documentaire, celui de la BBC, intitulé Who Took Nanny’s Pictures ?, certains des enfants dont elle avait la charge, aujourd’hui adultes, la comparent à Mary Poppins. Si l’on observe les nombreux autoportraits de l’artiste se reflétant dans un miroir ou une vitre, la ressemblance entre ce visage impassible, un peu revêche, et Mary Poppins semble bien mince. Il n’en reste pas moins que la nouvelle renommée de l’artiste en tant que « street photographer » [« photographe de rue »] appelle un récit, une histoire, une manière de faire le lien entre son existence et une œuvre pléthorique, malgré les difficultés posées par le caractère énigmatique de cette femme très secrète et les lacunes de sa biographie.



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