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          Partant du constat que la représentation des femmes artistes reste trop limitée et que cette représentation est à la hauteur de la place qui leur est réservée dans la société en général, notre association a vu le jour en 2016 avec l’objectif de proposer une alternative au manque de visibilité de la photographie pratiquée par les femmes.

Notre structure, basée sur la mutualisation d’outils de diffusion dédiés à la photographie contemporaine, a pour but de favoriser la représentation de travaux photographiques produits par les femmes. Les moyens de diffusion conditionnent la production/création en photographie, et c’est en montrant plus largement notre travail que nous pourrons continuer à créer. De même, plus nous partagerons nos photographies, plus nous pourrons confronter nos perceptions du monde et nos questionnements, et nous enrichir du regard des autres. 

 

Notre engagement se veut empreint d’altérité et d’intersubjectivité.

Nous proposons, via la plateforme, une visibilité à un éventail de femmes photographes, qu’elles soient photographes reporter, photographes de l’intime, du quotidien, photographes plasticiennes, etc... Cette mutualisation amène une diversité de regards, développant ainsi un paysage de photographie de femmes.

 

Si on veut représenter la multiformité d’une société, il faut pouvoir s’y rendre visible. 

C’est dans cette réflexion que s’inscrit notre parution, qui apportera un témoignage visuel de la diversité des pratiques et des regards des femmes photographes contemporaines.

La diversité des points de vue étant notre force, nous voulons aussi faire de cette revue un espace ouvert à toutes et à tous, et offrir à chacune et chacun, au fil des numéros par le biais de l’édito, la possibilité de s’exprimer librement, de donner sa vision sur l’image d’aujourd’hui et du monde dans lequel elle ou il évolue.

 

Il ne s’agit pas ici de mettre en opposition les genres, les êtres ou les visions, mais de pallier l’invisibilisation récurrente de l’expression d’une partie de la population, de ses vécus, ses ressentis et ses perceptions, afin de donner à voir la diversité du monde dans sa réalité et à sa juste valeur.

 

FemmesPHOTOgraphes

Mars 2017 

Based on the observation that women artists representation remains too limited and equal to the place reserved to them in society in general, our association emerged in 2016 with the objective to offer an alternative to the lack of visibility of photography practiced by women.

 

Our structure, based on the sharing of diffusion tools dedicated to contemporary photography, aims to promote the representation of photographic works produced by women. Means of dissemination condition photography production/creation, and it is through a more extensive display of our work that we will be able to continue to create. In the same way, the more we share our photographs, the more we will be able to confront our perceptions of the world and our questionings, and be enriched by others’ perspectives.

 

Our commitment is marked with alterity and intersubjectivity.

We offer, via the platform, a visibility to a range of women photographers, should they be photojournalists, photographers of the intimate, daily life photographers, visual artists, etc. This pooling brings a variety of outlooks, thus developing a landscape of photography by women.

 

If we want to represent the multiformity of a society, we have to be able to make ourselves visible in it.

Our publication falls within this reflection, and will provide a visual testimony of the diversity of practices and perspectives of contemporary women photographers.

As our strength stands in the diversity of viewpoints, we also want to make this magazine a space open to everyone, and offer each one, through the editorial of each issue, the possibility to freely express oneself, give one's vision about the image as of today and the world in which one evolves.

 

It is not about opposing genders, beings or visions, but about overcoming the recurrent invisibilization of the expression of part of the population, its experiences, feelings and perceptions, in order to offer a more realistic and accurate picture of the world diversity.

 

 

 

FemmesPHOTOgraphes

March 2017 

Les fondatrices de l'association FemmesPHOTOgraphes :

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Isabelle Gressier est née en 1969, travaille et vit à Bagnolet. 

Après les beaux-arts de Toulouse, elle a commencé un travail sur le corps et le genre par le biais de l’autoportrait. En 2009, en labo argentique, les liens entre mémoire et photographie se sont posés.

Ce travail l’a conduite vers des questionnements sur la représentation du temps et sur les relations ambiguës qui existent entre réel et imaginaire en photographie.

Ses différents sujets se croisent depuis maintenant plusieurs années: corps, mémoire, langage et temps. C’est certainement du rapport à l’autre dont il est question, dans le sens où il serait encore possible de faire que l’image soit audible. Un langage par l’image est possible s’il est capable de faire naître cette interactivité avec l’autre. 

www.isabellegressier.eu

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Maud Veith est née en 1983. Elle étudie la photographie à l'Université Paris 8 et à l'Ecole des Gobelins.

Marquée par le théâtre de rue, elle a photographié durant quatre ans Rue Balanza !  série sur l'art de rue à Lima et crée le Studio Photo Ambulant avec lequel elle collecte des portraits du monde entier depuis 2011. Son travail de laboratoire est lié à la transmition, notamment auprès de SDF ou de jeunes autistes. Elle se forme à l’âge de 30 ans au métier de marin pour ensuite embarquer régulièrement sur Tara (goëlette d’expédition scientifique) et en 2017 et 2018 sur l'Aquarius comme reporter pour l'association SOS MEDITERRANEE.

maudveith.com

Kim lan Nguyên Thi est née en 1980. Une grande partie de son travail artistique consiste à interroger les mécanismes d'attribution de l'identité: Elle déconstruit, réactive, interroge la notion de représentation, par le biais d'installations artistiques.

Ses obsessions sont celles d'une femme appartenant à diverses minorités  pour lesquelles les questions de visibilité et d'existence s'articulent très souvent autour de la manière dont sont conçues et perçues les définitions.

www.kimlannguyenthi.com

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Noémi Aubry est née en 1981 en Meuse. Passionnée par l'image argentique, dès 15 ans elle se forme à la photographie . Après un DEUG en théâtre et cinéma, elle part à Paris pour apprendre le montage en 16mm. Elle poursuit son parcours universitaire en Sociologie à Paris 5 puis à l'EHESS (Master Anthropologie visuelle).

Co-créatrice de l’association Ozho Naayé, elle fait également partie du L’abominable, laboratoire cinématographique et du collectif Regarde à Vue. Depuis 2007, elle a réalisé plusieurs courts métrages et un long métrage documentaire (Et nous jetterons la mer derrière vous). Elle est intervenante pour des ateliers audiovisuels et écrit régulièrement pour les revues Timult et Jef Klak. Attachée aux questions de territoire, de mouvements de population, d’exil et d’identité, Noémi Aubry mélange les supports (photgraphies, Super 8, HD) et les pratiques (poésies, films expérimentaux, installations, films documentaires) dans une recherche constante d’interrogation de cette société et de sa transformation.

nomiozho.wixsite.com/noemiaubry

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